Fuck !
Fuck !
Oh ben tiens, je suis de retour ici !
La vie c'est compliqué parfois, surtout quand on s'attache à de parfaits inconnus...
Je ne parle pas de ma propre expérience; mais de celle de quelqu'un d'autre...
Ils ne sont pas très fiers de moi, ça non, je le sais.
Je ne sais rien faire de mes dix doigts, sors avec une fille, n'entreprends rien, n'est jamais là et s'habille mal.
Je devrais faire un régime parce que mes affaires sont soit trop grandes soit trop petites.
Ouais, je ne suis pas la voie toute tracée que l'on m'a dessiné.
Non, je prends mon propre chemin, beaucoup trop hasardeux, avec tous ces obstacles devant moi.
Beaucoup trop d'obstacles d'ailleurs.
Et j'ai le choix.
Prendre à droite, et rester dans cette situation, me battant.
Ou prendre à gauche, et me lancer dans l'inconnu.
J'hésite.
Je ne sais pas...
Et puis... Voilà. Je ne sais pas, je crois que je vais me battre, un peu, puis voir.
J'ai peur.
Mais il va bien falloir y arriver, à marcher, sur mon chemin...
Hum, y'as pas à dire, y'as vraiment des gens qui ont un comportement de gamins sur cette Terre.
Et puis, j'en ai marre de plus la supporter. C'est rageant, c'est... Déstabilisant.
Et puis je vous aime.
Et puis la Petite >Géante elle est trop classe.
Et puis merde, j'me fais chier et j'en ai marre de beaucoup de choses. Fuuuuuuuuuuuuck.
J'm'emmerde alors je viens sur Canalblog. Ah ah.
Et en plus, j'ai rien à dire.
Y'as pas à dire, j'suis vraiment con xD
J'aime pas le nouveau design de Canalblog. Help ! :o
J'inspire, j'expire. Je vis.
J'observe.
J'observe l'innocence passer sous mes yeux sous la forme d'une fillette blonde à nattes, vêtue d'une jupe, qui chantonne, tenant dans sa main une glace.
J'observe l'évolution, se matérialisant comme un adolescent qui écoute tranquillement son mp3, T-shirt à manches courtes et jean délavé. Des marques de scarification sont présentes sur ses deux bras. Pierçings.
J'observe la contradiction, un couple: Une femme, tenue simple, dans une cuisine; un homme, business man avec de l'argent plein les poches.
J'observe la sagesse, vieil homme reposant sur une canne et aux mouvements lents.
J'observe tout ça; je me perds.
Je me perds dans ce monde, dans ces mondes.
Je ne sais ce que j'y fais.
J'ai envie de partir, loin.
Et pourtant je suis là.
Je respire; je vis.
Oui, je suis bel et bien là...
Je ne sais pas ce que je veux.
C'est pas nouveau...
Je t'aime plus que tout et n'importe qui au monde.
Je pourrais me battre pour toi, mourir pour toi; ouais, tout ça.
Je ferais tout pour tes bras, tes lèvres.
Mes déclarations sont toujours courtes, mais en ne disant presque rien je dis tout, dans une phrase il y a des milliers de mots. Juste pour toi.
Parce que je t'aime.
Y'as pas beaucoup de vraies souffrances dans le monde. Les gens qui ont tout à portée de mains ne souffrent pas. Ils croient qu'ils souffrent. Mais ils toutes les solutions en main...
Moi, j'ai rien à portée de main. Même pas de souvenirs... J'ai plus d'enfance, plus de certain jour de juin. Ou presque. Mais bon, tant pis. On fait avec. Mais, comment dire ?
"Tu veux que je te raconte des anecdotes de quand j'étais gosse ? Malheureusement, ça va être court..."
Des petites bribes d'évènements, de ci, de là...
J'ai perdu mon innocence il y a bien longtemps... Bien trop longtemps. Au fond, je crois que je n'ai jamais été vraiment heureuse.
Si, peut-être au début de ma première année de 1ere L.
Quand j'ai trouvé des amis dans ma classe et des gens sur qui compter.
Et puis, tout a rebasculé... Sans mes amis, je ne serais déjà plus rien à l'heure qu'il est...
En tout cas, merci d'être là pour moi...
Mais, un jour, est-ce que je connaîtrais ce qu'on appelle le bonheur ?
Aurais-je un boulot stable, quelqu'un qui m'aimera et que j'aimerais, une maison, assez d'argent pour réussir à vivre ? Mais surtout, serais-je assez forte pour donner réponse à ces questions ?
Je ne suis qu'une gamine égocentrique et pathétique. Je suis un vrai mur qui ne montre jamais ses sentiments et prend tout avec cynisme et indifférence. Mais bordel, qu'est-ce que j'suis conne...
Un grand marre de tout, un grand vide face à moi qui a l'air tellement rempli...
Un grand cri de douleur hurlé dans la nuit silencieuse.
Pourquoi ?
Je n'arrive pas à souffler, je m'effondre peu à peu pour mieux tomber.
A quoi ça sert de se battre si l'on ne gagne jamais.
Je baisse les bras et m'incline, forcée.
Je suis si forte mais si faible...
Pour certains la vie est plus injuste, et ils tiennent...
Mais... Je ne sais pas, je crois qu'ils sont plus forts, qu'ils ont espoir...
L'espoir... Une valeur longtemps partie de moi... Mais pourtant, aucun désespoir.
Il y a juste... Un grand "J'en ai marre".
Je hurle, mais personne ne m'entend.
Je crie, je me débats, mais... Je suis prisonnière de cette tyrannie.
Cette injustice face à moi qui me tiens avec force me fait mal...
Les chaînes qui m'entourent sont si serrées... Que j'ai l'impression que je ne pourrais jamais me libérer.
Cet enfer incessant qui bouillone dans ma tête...
Quand comprendront-ils que je ne suis pas prête à affronter tout ça ?
J'ai le temps... Mais on ne me le laisse pas, et tout va si vite... Que chaque jour je m'enfonce un peu plus...
Où est passée l'innocence, la joie, le bonheur... ? Ils ont disparu depuis longtemps, effacés et gommés par l'injustice et la dictature... Partis. Pour toujours.